Eithne La Terrible....
Enfin! Mais quoi penser? Que nous dit ce diable d'auteur. Eithne est-elle son fantasme ou sa crainte? Une femme belle, intelligente, cultivée, courageuse, riche, guerrière, diplomate, spirituelle, mystique et pour chloturer mère ; Face à cette déesse, le dragon ne serait plus qu'un gros bourdon.....Et forcement sa filiation ne peut être que féminine!
Cette homme se haïrait-il à ce point. Ou est-ce simplement de la colère face à l'homme destructeur plutôt que géniteur.
Eithne était une femme élancée et galbée. Sa rousse crinière chutait sur ses épaules avant de voiler une avantageuse poitrine. À la chute de son bustier, une infime rondeur abdominale laissait présumer une récente grossesse. Elle portait une jupe de cuir qui peinait à occulter un fessier et des cuisses musclés. La rousseur de sa pigmentation, et ses yeux verts, accentuaient son empreinte divine, et l'étanchéité, en quelque sorte, qui devait être la sienne touchant le sort du commun des mortels. La Terrible était très belle ! Mais cette beauté n’était qu’une étoile confrontée à la radieuse universalité de son savoir.
La transe
Eithne concevait l’être humain à la façon d’un univers dont la voûte céleste, partie visible du tout, divisait presque identiquement l’esprit de chacun. À sa connaissance, celui-ci se composait d’un état conscient logique et rationnel, -fondateur de notre monde-, et d’un état inconscient, détenteur de notre identité universelle, et bibliothécaire d’un passé éternel. Partant de cette théorie, elle était à présent en mesure de diagnostiquer que Bronach, transmué, arpentait le chemin de son enfance, accompagné du bambin qu’il avait été autrefois. Alors, la Terrible, usant de métaphore, se substitua au gamin.
La terrible
. Ce coup de force ne devait point suffire à la Terrible. Encore désirait-elle signer personnellement ce carnage, et contenter l’appétit sexuel du propriétaire des lieux. Elle découpa donc les testicules d’un prétorien, qu’elle enfouit dans la bouche de Caligula, avant de serrer sa pomme d’Adam entre ses crocs.
officine
! Une officine ! Outre les nombreux accessoires de laboratoire, méticuleusement ordonnés, le druide avisa une imposante bibliothèque dont les rayons étaient bien fournis ; papyrus et tablettes de cire côtoyaient d'étranges plaques de marbre. La tentation et la curiosité de Bronach ne connurent aucun dompteur, instinctivement, il s'empara de l’une d'entre elles.