Quel adjectif adjoindre à ce terrible personnage? Monstrueux, pervers...... Méfiance! le dissolu, le bestial, est bien ce Pascal, géniteur de Bronach de Vénicii! . Masquant l'enfance, de ce druide, il le prive de toute morale, et nous force à le traiter de monstre. Cet homme est une victime, un innocent et surtout un malade . Un mal qui encore aujourd'hui fait débat et est trop souvent nié. Ainsi ce "Pascal" n'a d'autre choix que de lui offrir le plus savant des médecins.
Prenons garde à cet auteur démoniaque! Car, ce druide n'est autre que son dégout dont il nous fait part. Le dégout d'une cupidité terré derrière une humanité dogmatique spirituelle ou pas!
La rédemption n'est pas un remède, l'hypnose peut-être ! Dieu, cette auteur me glace le sang. L.o.l !
Bronach ne put se résoudre au repos. Il arpentait le temple de long en large. La mort imprégnait ces lieux. Le druide humait son odeur à plein poumons. Les cris des suppliciés, condamnés à la perpétuité, résonnaient dans sa boîte crânienne. Il stoppa cette marche frénétique devant un autel. L’édifice, rougi du sang des victimes, était taillé d’un bloc. Celui-ci était d’une sobriété déconcertante. Aucune sculpture, aucun bas-relief ne le décorait. Ni dieux, ni démons n’étaient évoqués sur ce caillou. Ce granit brut, privé d’ornement, rendait la mort encore plus terrifiante. Sur cette pierre l’homme, l’enfant, n’était plus que de la viande !
-Bronach ! Bronach de Vennicnii !
-Chut tais-toi ; Ferme-la ! Tu vas nous faire tuer (L’homme lâcha l’animal, se saisi du nain, le souleva et lui ferma la bouche de sa main droite.) parle doucement, un rang d’auxiliaire est en aval. Ils surveillent Sheen. Ils n’ésitent pas à traquer et tuer tous ceux qui s’aventure dans ce bois. Cela fait plusieurs jours que je suis terrer ici. J’ai du me nourrir de racine, j’ai lécher la rosé des lichens pour ne pas me déshydrater. As-tu de l’eau ? (il reposa le nain au sol)
-Bronach , bail ciocras fola ; ton ordre ne s’est jamais complètement éteint. (le nain tendit une gourde au druide.) La haut ! Dans le nord en terre de Vennicnii, une reine règne sans partage. Bail ciocras fola a du se plier devant sa toute puissance.
-Nabot, tu ne sais pas ce qu’est la toute-puissance !
Mais le nain n’eut pas le temps d’argumenter sa réponse. Un violent coup de pied au sternum l’allongea au sol. Un filet de sang coula de sa gorge, et il senti la langue du druide lapé se sang. La fine lame coupable de cette entaille, menaçait à présent d’officier sur sa fémorale. Le druide s’était assis sur lui.
-Aurais-tu oublié qui je suis barde ? Cette reine aurait-elle chassé de ton esprit bail ciocras fola ? Serais-tu prêt à laisser nos terres aux romains ? Aurais-tu renié nos dieux et nos ancêtres ? Répète une seul fois que tu sers Silius, que tu sers ce soit disant dragon ! Et je te promets que je mangerais tes viscères crus, alors que tu seras encore vivant et que tu te videras de ton sang!
. Le druide, aussi souple qu’un félin et plus rapide que l’éclair, décapita l’un des assaillants. Une gerbe de sang jaillit et la tête fit un grand bond avant de rouler au sol. Le coup fut si brutal que le visage de la victime affichait encore une expression de surprise.
Medb, ancienne victime des sévices nés de l’obsession sexuelle et cannibale du druide, voulait faire ressurgir la hantise de ces actes immondes dans le cœur de Bronach. Il ne pouvait pas avoir oublié quelles terreurs il infligea par sa folie. Bronach fut crucifié au centre de la pièce. Torse nu, les bras et jambes étirés en X sur deux poutres formant un genre de croix, son regard défiait celui de son bourreau. Medb congédia tout le monde. Le druide devait être privé de témoins susceptibles d’appuyer ses plaintes. À pas feutrés, telle une panthère, Medb fit le tour de la pièce, éteignit quelques lampes et attisa le feu. Elle libéra sa poitrine du bustier qui la compressait. Malgré son inconfortable position, le druide sourit. Il ne se doutait pas que la représentation ne faisait que débuter et qu’elle serait très longue.